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Galerie
L’architecture du hasard
Commande édition 2016
Gilles Verièpe
Chorégraphe
Ingrid Thobois
Écrivain

L'architecture du hasard interroge le cheminement hasardeux de l’existence qui les a notamment amenés à se rencontrer. Plus largement, cette pièce écrite et dansée soulève la question de ce qui préside à toute rencontre, chaque seconde ayant une influence sur celle qui suit, dans un minutieux et stupéfiant lien de causalité que seule la mort a (peut-être) le pouvoir d'interrompre. Appelons cela « hasard », « coïncidence », « destin », appelons cela « architecture du hasard ». C'est toujours de vertige qu'il s'agit lorsqu'il est question du sel de l'existence qu’est la rencontre.

Le hasard a des intuitions qu’il ne faut pas prendre pour des coïncidences  (Chris Marker)

 

 

 

Gilles Verièpe. Après avoir dansé les créations de plusieurs chorégraphes renommés, parmi lesquels Angelin Preljocaj, Frédéric Flamand ou Philippe Saire, l’interprète Gilles Verièpe s’est fait chorégraphe dès 1997, pour ne plus cesser de créer ses propres pièces. En 2000, il monte la Compagnie Gilles Verièpe à Dunkerque, qui devient Cie DK59 en 2015. Depuis 2012, il est artiste associé à la Briqueterie - Centre de Développement Chorégraphique du Val de Marne. Gilles Verièpe a chorégraphié, entre autres, Le carnaval de Saëns, trio destinée au jeune public, Gilles & Yulia, duo autour du couple et de la relation amoureuse, Petite formes dansées, quatuor itinérant qui fut notamment présenté à la Biennale de la Danse de Lyon en 2010. Ses dernières créations sont She-mâle, pièce pour sept danseuses autour de la masculinité, et E-scape, solo mêlant vidéo numérique et musique électronique à la chorégraphie.

Ingrid Thobois est née en 1980. Son écriture naît de l’alternance entre dehors et dedans, mouvement et sédentarisation. Au début des années 2000, après avoir voyagé dans les géographies de Nicolas Bouvier, elle a enseigné le français en Afghanistan. S’en sont suivies des périodes de vie en Indonésie, en Inde, sur les rives de la Mer Noire, dans le Caucase, en Asie centrale… toujours un carnet à la main. Elle publie des romans pour adultes depuis 2007. Elle écrit également pour la jeunesse depuis 2009, et anime des ateliers d’écriture. Son premier livre, Le roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés (éd. Phébus, 2007), a obtenu le prix du premier roman. Et Sollicciano (éd. Zulma, 2011), le prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres. Ses romans pour la jeunesse recueillent sont également très appréciés des 8-10 ans et des adolescents, notamment Nassim et Nassima (éd. Rue du Monde, 2009) et Recto Verso (éd. Thierry Magnier, 2011). Elle publie deux romans début 2015 : Le plancher de Jeannot (éd. Buchet Chastel) et, pour la jeunesse, Des fourmis dans les jambes, petite biographie de Nicolas Bouvier (éd. La Joie de Lire).

 

PRESSE « Tout cela est doux, tendre, parfaitement bien rythmé, très bien dit comme une conversation intime entre deux êtres qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Ils sourient, se regardent, ou ferment les yeux pour mieux recevoir et ressentir les mots de l’autre. » Sophie Lesort, Danser canal historique

 

Production : commande du festival concordan(s)e avec le soutien du Parc Culturel de Rentilly. 

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